dimanche 25 novembre 2012

Les aventures de Marguerite Alacoque, et ce qu'il en advint par la suite

Marguerite Alacoque naquit le 22 juillet 1647 dans une famille aisée de Bourgogne. Son père est juge et notaire royal des seigneuries du Terreau, de Corcheval et autres lieux. Toute petite déjà Marguerite aimait se cacher dans les bois pour prier et se prosterner devant la statue de la vierge Marie. (Il faut tenir compte du fait que les sources concernant sa vie sont hagiographiques, au sens littéral du terme, c'est à dire relatives à la biographie des saints, on va y revenir, mais beaucoup plus tard.)

Eduquée au couvent des Ursulines, l'hagiographie, donc, rapporte qu'elle pratiquait dès l'âge de neuf ans "de sévères mortifications de son corps". Malgré tous mes efforts, je n'ai pas pu trouver sur internet des détails croustillants à ce sujet... Elle fut bientôt toute maigre et malade et on la ramena à la maison, où elle resta quatre ans sans pouvoir marcher. Ce n'est qu'après avoir fait voeu de se consacrer à la vie religieuse qu'elle fut, bien sûr, miraculeusement guérie.

A 17 ans, au cours d'une flagellation (aha !) Jésus en personne lui apparut pour lui faire une scène de jalousie parce qu'elle avait été au bal. Dès lors, contrite, elle se décida à entrer au couvent, au grand désespoir de sa famille. Elle finit tout de même par obtenir son admission au couvent de la Visitation de Paray-le-Monial sous le nom de Marguerite-Marie, à 24 ans, en 1671. Là, elle s'adonna à l'extase mystique et aux plaisirs masochistes les plus extravagants, écrivant des lettres d'amour à Jésus avec son sang, ou se forçant à manger du fromage alors qu'elle détestait ça !

A partir de 1673, Jésus se met à lui parler de son coeur. Voici ce qu'elle en écrit : "Ce Coeur divin me fut représenté comme dans un trône tout de feu et de flammes, rayonnant de tous côtés, plus brillant que le soleil et transparent comme un cristal. La plaie qu'il reçut sur la Croix y paraissait visiblement. Il y avait une couronne d'épines autour de ce divin Coeur et une croix au-dessus. Mon divin Maître (...) m'a encore assuré qu'il prenait un singulier plaisir d'être honoré sous la figure de ce Coeur de chair, dont il voulait que l'image fût exposée en public, afin, ajouta-t-il, de toucher le coeur insensible des hommes, me promettant qu'il répandrait avec abondance sur le coeur de tous ceux qui l'honoreront tous les trésors de grâces dont il est rempli et que partout où cette image serait exposée, pour y être singulièrement honorée, elle y attirerait toutes sortes de bénédictions."

On ne peut pas être plus clair et précis.  Marguerite fit un dessin dudit Sacré Coeur. On la voit ci-dessus présentant son nouveau logo.

 Les Visitandines, qui était d'un ordre plutôt discret, trouvaient que la piété de Marguerite et ses communications "intimes et continuelles" avec Jésus frisaient l'outrance, voire l'outrecuidance, en un mot qu'elle faisait rien qu'à se faire remarquer. Mais bientôt la renommée de Marguerite excéda les frontières du Charolais, et les Jésuites, à qui rien n'échappait en ces temps, prirent l'affaire en main.

Claude La Colombière
En 1675, Claude La Colombière est nommé recteur du collège de Paray-le-Monial. Professeur d'humantés, il a l'oreille de la Cour, pour avoir été le précepteur des enfants de Colbert, ministre des finances du roi Louis XIV. Il ne tarde pas à rencontrer Marguerite et à la convaincre qu'il est bien le "parfait ami et serviteur" que Jésus lui a promis de lui envoyer.

C'est La Colombière qui consacra ses talents d'écrivain prolifique à la promo du Sacré Coeur. Il fut ensuite envoyé à Londres comme confesseur de la Duchesse d'York, future reine d'Angleterre, ce qui ne lui réussit pas puisqu'il y attrapa une maladie de poitrine et une condamnation à mort pour complot papiste. Finalement condamné au bannissement, il revint mourir à Paray-le-Monial, probablement de la tuberculose.

A partir de 1675, comme par hasard, les coups de fil de Jésus à Marguerite sont destinés directement à Louis XIV : " Le Père Éternel (...) veut établir son empire dans le coeur de notre Grand monarque, duquel il veut se servir pour l’exécution de ses desseins. " Il veut "faire construire un édifice où sera le tableau de ce divin Coeur, pour y recevoir la consécration et les hommages du Roi et de toute la cour. Dans cet édifice le chef de la nation française reconnaîtra l’empire du divin Coeur sur lui-même et la nation, il proclamera sa royauté, se dira lieutenant du Christ ". Conclusion : " Je prépare à la France un déluge de grâces lorsqu’elle sera consacrée à mon divin coeur. "

Bon, c'est là que je voulais en venir. Voici quelques minutes que mes quatre fidèles lecteurs se touchent le front, se tordent les mains ou se rongent les ongles en se demandant avec angoisse si je n'ai pas sombré dans la religion, et à quoi rime tout à coup ce baratin théologique insipide. N'ayez pas peur ! Comme disait Jean-Paul II (non je blague). C'est que je voulais comprendre cette histoire de "consacrer la France au Sacré Coeur", d'où ça vient, et qu'est-ce que ça veut dire.

En réalité les révélations de la pauvre Marguerite tombent à pic. Depuis 1671, le Père Jean Eudes, Oratorien et fondateur de la Société des prêtres de Jésus et de Marie, dite des Eudistes, prêche à la cour de Versailles le culte du sacré coeur. Il a installé le séminaire des Eudistes à Caen et a posé en 1664 la première pierre d'une église dédiée "aux très saints coeurs de Jésus et de Marie". Il cherche de l'argent pour finir son église.

Mais voila que Louis XIV se fâche. Ayant appris que le Père Eudes dans un ancien sermon avait considéré qu'il fallait "soutenir toujours, même en matière douteuse, l'autorité du pontife romain",  il lui retire sa protection le 8 septembre 1673, puis, par lettre de cachet du 14 avril 1674, il le renvoie au séminaire de Caen. En 1674 également, le pape Clément X autorise la dédicace de l'église de Caen au Sacré Coeur.

A la lumière de ces événements, on comprend mieux la démarche de La Colombière, et si les sources historiques n'ont jamais pu établir que Marguerite ait eu connaissance des oeuvres de Jean Eudes, il n'en demeure pas moins que toute cette affaire de Sacré Coeur est un détail qui s'inscrit dans la vaste et séculaire lutte pour le pouvoir entre le pape et le roi de France. Détail qui n'est pas négligeable politiquement, comme on va le voir par la suite.

A partir de 1675 le culte populaire du sacré coeur se répand dans toute la chrétienté. Il a encore aujourd'hui un franc succès en Amérique latine, où certaines écoles catholiques portent des noms tels que "école du Sacré Coeur Sanglant de Notre Seigneur Jésus et du Très-Saint Agneau Pascal" assorti d'une représentation de l'organe en question d'un réalisme si saisissant qu'il doit donner des cauchemars aux petits enfants des dites écoles.

Mais du côté politique, rien à faire. Marguerite continue jusqu'à sa mort en 1690 d'essayer de faire entendre son message au roi. Elle demande au fameux père La Chaise, confesseur du roi, de transmettre les commandes de Jesus himself, mais il n'en fait rien. En 1682, la déclaration des quatre articles, rédigée par Bossuet, fixe les libertés de l'église gallicane. Louis XIV est en conflit ouvert avec le pape Innocent XI. Les Eudistes ont perdu la partie.

A partir de 1675 aussi, une partie du clergé et de la société française appelle de ses voeux cette fameuse consécration de la France au Sacré Coeur. Périodiquement, une bonne soeur par ci par là renoue avec les visions et les prédications de Marguerite Alacoque. En 1720, Anne-Madeleine Rémusat obtient de Mgr de Belsunce, évêque de Marseille (celui du cours Belsunce), la consécration de la ville et de son diocèse au sacré coeur de Jésus pour échapper à la peste.

François-Louis Hébert
Les adorateurs du Sacré Coeur reviennent à la cour avec Marie Leszczynska, reine de France, la femme de Louis XV, qui avait été élevée par les Visitandines à Varsovie. Prenant les choses dans le bon ordre, elle commença par obtenir l'autorisation de l'assemblée des évêques de France pour instituer la fête du sacré coeur dans tous les diocèses, puis la confirmation du pape en 1765. Rien là qui ne puisse remettre en cause l'autonomie de l'église gallicane.

Mais vint la révolution : le 12 juillet 1790, la Constituante vote la Constitution civile du clergé. C'est la cata pour les cathos. Pie VI la condamne en avril 1791. Les 167 monastères de la Visitation en France s'emploient également à la rejeter. Le sacré-coeur devient l'emblème de la contre-révolution. François-Louis Hébert, supérieur général de la congrégation des Eudistes, tout droit sorti du séminaire de Caen, alimente lui aussi l'opposition depuis la maison des Eudistes de Paris, rue Mouffetard. En 1792, il est nommé confesseur de Louis XVI, après que son précédent confesseur, le curé de Saint-Eustache, eut prêté serment à la constitution civile du clergé.

Le père Hébert reste aux cotés de Louis XVI pendant la prise des Tuileries et jusqu'à son emprisonnement au temple. Arrêté le 12 août 1792, Hébert sera tué à la prison des Carmes le premier jour des massacres de septembre. Or, à partir de 1792 commence à circuler un document intitulé "Voeu par lequel Louis XVI a dévoué sa Personne, sa Famille et tout son Royaume au Sacré-Coeur de Jésus", dont on dit, dont on dit encore aujourd'hui, qu'il a été soit recueilli pieusement par Hébert, soit rédigé à la prison du temple.

Dans ce "voeu de Louis XVI", connu à l'époque sous le nom de "prière de Louis XVI au Temple" qui est un faux très probablement fabriqué par Hébert, le roi prétendument s'engage, s'il recouvre la liberté, à révoquer la constitution civile du clergé, à rétablir une fête solennelle en l'honneur du sacré-coeur de Jésus, à ériger dans une église une chapelle ou un autel dédié au sacré-coeur, et enfin il consacre la France au sacré-coeur.

Tout cela avait de quoi inspirer les papistes, notamment les Vendéens et Chouans, à adopter le sacré coeur comme emblème. De leur coté, les révolutionnaires avaient tendance à décapiter sous la terreur les personnes arrêtées arborant le sacré coeur ou en possession de la "prière de Louis XVI". Bref, comme dirait Nicolas Sarkozy, c'était un sujet clivant.

La bannière du sacré coeur est encore brandie aujourd'hui par les royalistes et chrétiens extrémistes, je l'ai vue l'année dernière à Paris, dans une manifestation contre la pièce de théâtre Golgota Picnic, jugée blasphématoire.

Or donc gardons à l'esprit que les notions de soumission du pouvoir temporel au pape, de contre-révolution, de consécration de la France au sacré coeur et d'érection d'une église dédiée au sacré coeur sont intimement liées depuis les origines.

Il est temps de revenir aux aventures, posthumes cette fois, de Marguerite Alacoque. L'enquête en vue de sa béatification se poursuit au Vatican pianissimo depuis 1714. Après 110 ans de réflexion, elle est proclamée Vénérable par Léon XIII en 1824, peut-être galvanisé par un nouveau message en 3D de Jésus, adressé cette fois à une certaine Marie de Jésus, religieuse de la congrégation des chanoinesses régulières de Saint Augustin, plus connue sous le nom de couvent des oiseaux.

Jésus commence par assurer à Marie du même nom que le voeu de Louis XVI est authentique ; que c'est lui-même qui l'a composé et prononcé. Tiens tiens... Il lui répète sur tous les tons qu'il désire toujours aussi ardemment que ce voeu soit exécuté. Les mauvaises langues feraient remarquer que Jésus à son tour aurait pu être inspiré par le fait que Louis XVIII, après avoir restauré la royauté en France, était occupé en 1823 à mourir d'hydropisie, de la goutte, de la gangrène et autres maladies répugnantes, pendant qu'à la Chambre, les ultras votaient des lois liberticides et préparaient l'avènement de Charles X.

En tous cas, une fois de plus, les voeux de Jésus ne sont pas entendus. Mais aussi, quelle idée de ne s'adresser qu'à des religieuses cloîtrées ? Que n'a-t-il causé au Roi lui-même ? Ou bien publié une lettre ouverte dans le Moniteur Universel ?

Les visitandines de Paray-le-Monial continuent de leur coté de faire la promo de Marguerite.
Elles distribuent des images pieuses et des médailles miraculeuses, publient des ouvrages religieux qui toujours rappellent que le "salut de la France" est lié à la dévotion au coeur de Jésus.

Enfin, Marguerite est béatifiée par Pie IX en 1864. La France du second empire est une espèce de monarchie constitutionnelle. La politique italienne de Napoléon III donne du mouron aux papistes français. Il a guerroyé avec l'Autriche et permis l'unification de l'Italie en 1861, ce qui menace directement les Etats pontificaux. Pour calmer l'ire des catholiques français, l'empereur laisse des troupes à Rome pour empêcher son annexion par le royaume d'Italie, dont la capitale est à Florence. C'est l'époque des chemises rouges de Garibaldi. Les Français se battent aux cotés des troupes pontificales contre les Italiens.
Malgré tout le Pape n'est pas content : à la fin de 1864 il publie un Syllabus qui condamne tout à la fois le libéralisme, le socialisme, le gallicanisme, le rationalisme et la laïcisation de la société.

L'annonce de l'abolition du régime impérial devant le palais
du corps législatif à Paris, le 4 septembre 1870.
Jacques Guiaud, 1872
Puis vient l'année terrible, comme disait Victor Hugo : 1870. En juillet 1870, le Pape est occupé à faire proclamer l'infaillibilité pontificale par le concile Vatican I, pendant que Napoléon déclare la guerre à la Prusse. Tous les deux vont aller au tapis en un temps record.
Le 2 septembre, Napoléon III capitule à Sedan. Le 4, l'Assemblée Nationale proclame la déchéance de l'empereur et l'avènement de la IIIème République. Le 19 septembre débute le siège de Paris par l'armée prussienne.

Le 20 septembre, les troupes du roi Victor-Emmanuel II rentrent dans Rome et annexent la ville au Royaume d'Italie. Le 9 octobre, les territoires des Etats pontificaux sont réunis à l'Italie par plébiscite. C'est la fin du pouvoir temporel du Pape, après mille ans (mille ans !!), de règne sur les Etats pontificaux.

Pour les catholiques, c'est plus que la cata. C'est carrément la fin du monde. 1790, c'est de la rigolade à coté. C'est forcément un châtiment de Dieu, mais qu'ont-ils fait pour mériter ça ? En plus, la France est occupée par les Allemands, il y a du mouron à se faire. Immédiatement, le 4 septembre 1870, le jour de l'abolition de l'Empire, Mgr Fournier, évêque de Nantes, attribue la défaite de la France à la punition divine d'un siècle de déchéance morale, depuis 1789.

Il faut expier, et surtout réaliser ce fameux voeu national que le petit Jésus réclame en vain depuis des siècles. Des évêques partout en France dédient leurs paroisses au sacré-coeur. La société Saint-Vincent-de-Paul, fondée en 1833 par des laïcs préoccupés de charité publique, invite dans ses conférences les bourgeois à faire de même. Par un raisonnement étrange mais pas complètement absurde, les pieux citoyens, qui n'ont plus de roi, et à qui on répète depuis un siècle que la souveraineté nationale leur appartient, estiment qu'ils peuvent et doivent eux-mêmes sauver la France en la vouant au sacré-coeur. Ils feraient mieux d'aller embrocher les uhlans, me direz vous, mais l'un n'empêche pas l'autre.

Pendant ce temps, les Visitandines de Paray-le-Monial ne sont pas restées les bras croisés, ni même les mains jointes. Elles s'affairent à publier entre 1867 et 1876 les soi-disant lettres de Marguerite Alacoque, et une "Histoire populaire de la bienheureuse Marguerite-Marie Alacoque" connaît deux éditions en 1865 et 1870.

Entrent en scène Alexandre Legentil et Hubert Rohault de Fleury, rentiers, millionnaires, héritiers de fortunes fondées par leurs grands-parents dans l'industrie, les parfaits grands-bourgeois. Legentil et Fleury étaient beau-frères, le père de leurs épouses respectives, qui étaient soeurs, si vous me suivez, Charles Marcotte, était architecte. Il fut le concurrent malheureux de Charles Garnier pour la construction de l'opéra de Paris. Il existe des portraits de tout ce monde par Ingres, qui était un ami de la famille.

Alexandre Legentil par Ingres
En septembre 1870, ladite famille est réfugiée à Poitiers pour échapper au siège de Paris, sous la protection de l'évêque du lieu, Mgr Pie, chef de file en France du courant " ultramontain ", c'est-à-dire favorable à une soumission totale de l'Église de France à l'autorité du pape. Aux conférences locales de Saint-Vincent de Paul, elle y rencontre les anciens zouaves français du Pape, démobilisés, qui vont combattre les Prussiens dans l'armée de l'ouest, puis combattront plus tard les communards.

C'est du brainstorming entre ces représentants de différents courants royalistes, papistes, ultra-réactionnaires que naît le premier projet de bâtir un édifice qui proclame que la France se repent et qu'elle retourne sous l'autorité de l'Église. En décembre 1870, Legentil et Rohault rédigent leur "vœu pour la construction d'une basilique dédiée au Sacré-Cœur". Cette première version du vœu, très longue, évoque les "péchés" de la France, citant comme exemples : l'insuffisance de l'aide apportée au pape pour la défense de ses États, les crucifix "arrachés" des écoles, l'érection à Paris d'une statue de Voltaire, les "horribles blasphèmes" qu'on entend partout et que l'autorité tolère... Elle parle aussi de la guerre, des "exactions et rapines des troupes prussiennes commandées par le chef de l'hérésie protestante" (le roi de Prusse).

Aucun lieu précis n'est encore proposé : c'est en 1871, après la Commune de Paris, que l'emplacement  sera choisi sur la colline de Montmartre, pour diverses raisons, mais c'est une autre histoire. En fait, c'est l'histoire que je voulais raconter au départ, mais je suis fatiguée de toutes ces bondieuseries, j'ai donc décidé de reporter l'aventure de l'érection de la Basilique, qui a provoqué l'un des débats politiques les plus longs et les plus passionnés en France depuis la révolution, à un épisode ultérieur...


Sources :
Wikipedia
Claude La Colombière, biographie officielle du Vatican
Aspects du monarchisme en Normandie (IVe-XVIIIe siècles). Actes du Colloque scientifique de l'« Année des Abbayes Normandes ». Caen, 18-20 octobre 1979
Raymond Jonas, France and the cult of the Sacred Heart, an epic tale for modern times, University of California Press, 2000
Alain Denizot, le Sacré-Coeur et la Grande Guerre, Nouvelles éditions latines
http://www.eudistes-france.com/superieur-generaux-1.php
Jacques Benoist, le Sacré-Coeur de Montmartre de 1870 à nos jours. Editions Ouvrières, Paris 1992.
Paris, Capital of Modernity, Edition Rootledge, 2003
La construction du Sacré-Coeur : un symbole anti-républicain. Le 18ème du mois, juillet 1998.

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