Extraordinaire talent de la compagnie de publicité brésilienne DDB pour WWF Brasil :
La nature réclame qu'on lui rende son espace.
C'est vrai, il y a un arbre comme ça à côté de chez moi...
"Reforestez-vous"
"Le monde n'a jamais demandé de loyer, mais il est en train de vous expulser."
"La solution au réchauffement global n'est pas d'acheter un climatiseur."
"Nous voulons juste que le ciel reste bleu, la forêt verte et la conscience propre".
Sans légende...
Encore plus génial : des panneaux aimantés installés dans les centres commerciaux et devant les cinémas avec la place pour coller une pièce de la bonne couleur pour faire le dessin.
Légende : faites une donation et voyez qui vous allez sauver.
Quand le dessin est rempli, on enlève les pièces et hop ! on recommence !
L'histoire ne dit pas si un flic était la pour garder le panneau...
Le site de DDB lui-même est tellement créatif qu'il fait mal à la tête. A voir pour les webmestres en quête de virtuosité.
jeudi 30 avril 2009
mardi 28 avril 2009
Thank You for Smoking III
Ca vous avait fait sourire (voir "Thank You for Smoking" novembre 2007) ?
Et ben c'est pas le but.
Le but est de nous choquer, dégoûter, horrifier, traumatiser, abomipatafioler, voire faire vomir notre apéro à chaque fois qu'on regarde un paquet de clopes.
J'avertis tout de suite, ça va pas marcher, mais bel effort quand même.
Nouvelle campagne, toujours plus gore, le Ministère de la Santé brésilien en rajoute une couche, si j'ose dire.
Toujours soucieux de froisser l'égo du macho qui sommeille dans chaque Brésilien, il fait dans la surenchère.
Ouch ! Sorry folks...
Et les faux ongles mesdames, c'est bon pour la santé peut-être ?
Je vous épargne seulement le thorax ouvert avec des écarteurs et le coeur sanglant rempli de vieux mégots, c'est parce que je l'ai pas trouvé sur le web...
Bien sûr, la réaction n'a pas tardé à s'organiser, et les pasticheurs s'en donnent à coeur joie.
Car les fumeurs n'ont pas d'espérance de vie mais au moins ils ont de l'humour !
Artistique : "Fumer donne mauvaise haleine"
pour dames
"Fumer donne mauvaise haleine" :
pour hommes.
A double détente :
"Boire du lait mélangé à l'eau oxygénée peut causer un ralentissement dans la compréhension de cette blague."
Facile :
"Faire de la politique de droite peut nuire à la santé de votre peau".
Militant :
Difficile à traduire le style de langage : "celui qui fume de l'herbe est trop à l'ouest pour écouter nos recommandations"
Destroy : "Où j'ai mis la putain de télécommande ?"
Et ben c'est pas le but.
Le but est de nous choquer, dégoûter, horrifier, traumatiser, abomipatafioler, voire faire vomir notre apéro à chaque fois qu'on regarde un paquet de clopes.
J'avertis tout de suite, ça va pas marcher, mais bel effort quand même.
Nouvelle campagne, toujours plus gore, le Ministère de la Santé brésilien en rajoute une couche, si j'ose dire.
Toujours soucieux de froisser l'égo du macho qui sommeille dans chaque Brésilien, il fait dans la surenchère.
Ouch ! Sorry folks...
Et les faux ongles mesdames, c'est bon pour la santé peut-être ?
Je vous épargne seulement le thorax ouvert avec des écarteurs et le coeur sanglant rempli de vieux mégots, c'est parce que je l'ai pas trouvé sur le web...
Bien sûr, la réaction n'a pas tardé à s'organiser, et les pasticheurs s'en donnent à coeur joie.
Car les fumeurs n'ont pas d'espérance de vie mais au moins ils ont de l'humour !
Artistique : "Fumer donne mauvaise haleine"
pour dames
"Fumer donne mauvaise haleine" :
pour hommes.
A double détente :
"Boire du lait mélangé à l'eau oxygénée peut causer un ralentissement dans la compréhension de cette blague."
Facile :
"Faire de la politique de droite peut nuire à la santé de votre peau".
Militant :
Difficile à traduire le style de langage : "celui qui fume de l'herbe est trop à l'ouest pour écouter nos recommandations"
Destroy : "Où j'ai mis la putain de télécommande ?"
jeudi 23 avril 2009
Aventures dans les bibliothéques numériques
Dans son aspiration à voyager toujours plus léger, car son balai volant ne supporte pas des masses de poids, ni même des poids de masses, MissCelaNeus est partie faire un tour des bibliothèques numériques (en anglais "digital libraries", attention double faux ami qui n'a rien à voir avec les librairies ni avec vos doigts).
Ce n'est pas très au point, mais ça va venir.
J'ai visité par ordre d'apparition les bibliothèques de la France, de l'Europe, du Monde et du Mec-tout-seul-dans-son-garage.
Je préviens qu'il faut avoir une connection internet quand même assez costaud. Les gens raccordés au net par les toiles d'araignées, ou qui habitent à Conakry par exemple, empruntent les liens à leurs risques et périls...
Ce n'est pas très au point, mais ça va venir.
J'ai visité par ordre d'apparition les bibliothèques de la France, de l'Europe, du Monde et du Mec-tout-seul-dans-son-garage.
Je préviens qu'il faut avoir une connection internet quand même assez costaud. Les gens raccordés au net par les toiles d'araignées, ou qui habitent à Conakry par exemple, empruntent les liens à leurs risques et périls...
Gallica, base de données de la BNF.
Déjà, le site s'ouvre une fois sur deux...
J'ai aimé les propositions sur la page de garde : un personnage, un sujet, un événement (avec deux accents aigus, merci la BNF), un lieu. C'est idéal pour muser à la recherche de ce que l'on ignorait ne pas savoir.
Très bien, j'ai choisi comme sujet la politesse. 9705 résultats. Jusqu'ici tout va bien.
Regardons un manuscrit : Modèles de lettres de politesse à usage des fonctionnaires. Oups, c'est en chinois... Mais les photos du manuscrit peuvent être enregistrées.
Cherchons autre chose : Politesse oblige / savoir-vivre au XXIème siècle, par la Princesse Hermine de Clermont-Tonnerre, Coll Archipel 2003. Aah ! Voila un ouvrage édifiant !
Mais pour le lire on tombe très vite dans un site qui s'appelle Cyberlibris Famili (déjà rien que le nom ça me plaît pas !) qui vous demande un abonnement de 1,49 € euros par mois. Et puis quoi encore.
On peut feuilleter, et lire avec de bons yeux, les dix premières pages. L'interface qui permet de voir les pages tourner est très joli.
Mais ce n'est rien d'autre qu'un teaser pour faire gagner de l'argent à Cyberlibris, consortium d'éditeurs, pardon, e-distributeur. Sur la page d'accueil de ce dernier il y a les livres les plus lus. N'y allez pas, c'est déprimant. Leurs clients doivent être des gens qui habitent très loin à la campagne ("Réussir son entreprise", "20.000 manières de rendre une femme heureuse"...), ou alors très loin dans le passé ("Prénoms français", "Méditations chrétiennes")... Le fameuse bibliothèque européenne qui a ouvert l'année dernière et crashé immédiatement. C'est un prototype, qui doit ouvrir de nouveau officiellement en 2010, mais ce n'est pas écrit, sauf de discrets "beta" par-ci par-là. La plupart des pages ne sont accessibles qu'en anglais, et ne fonctionnent pas d'ailleurs. Pourtant c'est très franco-allemand, comme tout ce qui est européen. Valable pour les collections du Louvre et du Rijksmuseum.
Une bonne idée, les documents qui défilent sur la première page, sauf que pour l'instant ils ne défilent pas car ils ne sont que quatre... Mais le site progresse à grand pas puisqu'il fonctionne déjà infiniment mieux que la semaine dernière !
Intéressant aussi pour savoir exactement où se trouve un tableau, et ses dimensions réelles (à condition qu'il soit dans la base, évidemment). Les images sont enregistrables. Plus une pinacothèque qu'une bibliothèque pour l'instant, donc.
Intéressant aussi pour savoir exactement où se trouve un tableau, et ses dimensions réelles (à condition qu'il soit dans la base, évidemment). Les images sont enregistrables. Plus une pinacothèque qu'une bibliothèque pour l'instant, donc.
La WDL pour les intimes a ouvert le 21 avril 2009. Welcome ! Et n'a pas crashé car au lieu de charger un million de documents sur une structure vacillante, ils ont fait le contraire. Ils ont chargé quelques documents (1170) pour commencer sur un site magnifique et performant.
Les documents sont présentés sur une carte du monde, puis classés par thème ou par date ou par lieu ou par catégorie ou par institution dans laquelle ils se trouvent (les classifications se combinent entre elles). Rien qu'avec ça, il y en a pour des jours de visite.
Nous avons testé le Brésil, c'est somptueux. Des gravures, des livres anciens avec toutes les pages en pdf, zoom de la mort, plein écran, et même share, tout le confort moderne.
Avec le widget "similar items" on se retrouve vite à Singapour...
Particulièrement agréable pour les photos anciennes.
Long life WDL, preuve qu'il faut reconnaître une chose aux Américains, ils sont plus pragmatiques que les Européens...
SAMI.IS.FREE Bibliothèque virtuelle : indépendant, clandestin, anti-copyright
SAMI.IS.FREE Bibliothèque virtuelle : indépendant, clandestin, anti-copyright
Auteurs tirant vers l'anarchisme de gauche bon vivant (Rabelais, Proudhon, Debord). Textes intéressants dont l´immortel "Why I am not a Christian" de Bertrand Russell.
A one man struggle against copyright !
Amusant, fonctionne parfaitement, est visiblement condamné de temps en temps à retirer certains ouvrages... On ne titille pas impunément Amazon.
Bilan des courses : soyons réalistes, ce n'est pas demain la veille que nous pourrons lire gratuitement à la bibliothèque virtuelle des romans et essais contemporains.
Les bibliothèques virtuelles restent donc le paradis des amateurs de littérature classique, de photos et de gravures anciennes ; ce qui n'est déjà pas si mal.
Related item : avez-vous visité le fonds Life Magazine de photographie ? C'est chez Google, so you know, it works...
mardi 21 avril 2009
How cool can a magazine get ?
The latest issue of Wired (May 2009) is funny and ironic, original and surprising, arcane and far-fetched, incomprehensible and mind-boggling, beautiful and very very clever.
In a word, übercool...
Want to know what's an ambigram ?
How many times and when did the world end ?
How to play magic tricks ?
Where are the instructions for rebuilding the human civilization ?
It's all there and much more...
Here are samples from the, let's say most accessible articles :
By Brian Greene
Were some superadvanced alien civilization to swoop down to Earth with the definitive explanation of everything in the cosmos, there'd be excitement at first—it would be thrilling to have answers to questions we've tussled with through the ages. But in short order, scientists worldwide would be utterly depressed. With no remaining mysteries, the scientific journey would halt.
Were some superadvanced alien civilization to swoop down to Earth with the definitive explanation of everything in the cosmos, there'd be excitement at first—it would be thrilling to have answers to questions we've tussled with through the ages. But in short order, scientists worldwide would be utterly depressed. With no remaining mysteries, the scientific journey would halt.
But science is the journey. Science is about immersing ourselves in piercing uncertainty while struggling with the deepest of mysteries. It is the ultimate adventure. Against staggering odds, a species that has walked upright for only a few million years is trying to unravel puzzles that are billions of years in the making. How did the universe begin? How was life initiated? How did consciousness emerge? Einstein captured it best when he wrote, "the years of anxious searching in the dark for a truth that one feels but cannot express." That's what science is about.
Recently, Jonathan Blow issued a plea to his audience: Don't use a walkthrough to play my videogame.
A walkthrough is a set of step-by-step instructions that fans write to help one another make their way through a complex game. It's a collaborative phenomenon: One player posts a walkthrough online, then others instantly begin adding details, cataloging every nuance of a game. Last August, after Blow released Braid—a clever, moody puzzler for the Xbox—players assembled a complete walkthrough within days.
A walkthrough is a set of step-by-step instructions that fans write to help one another make their way through a complex game. It's a collaborative phenomenon: One player posts a walkthrough online, then others instantly begin adding details, cataloging every nuance of a game. Last August, after Blow released Braid—a clever, moody puzzler for the Xbox—players assembled a complete walkthrough within days.
So how do you design a puzzle for the hive mind? Don't fight the groupthink, use it.
Take alternate reality games. Two years ago, a group called the Society of the Ancients was handing out flyers at the park near my home. I didn't discover until weeks later that the handbill held an early clue in an ARG promoting the videogame Halo 3. Later hints included ringtones that people needed to play into computer mics, an altered version of a Lord Byron poem, and coded messages left at scores of retail stores nationwide. Yikes!
Because ARG clues are distributed so widely across the globe, it is impossible for any one person to solve the mystery alone. The joy of playing an ARG isn't in doing it yourself. It's in becoming a neuron in a much bigger intelligence: Finding a piece of evidence, contributing it to the wiki that players inevitably create, and brainstorming with others to figure out what everything means. ARGs could not have existed before the Internet.
So you unbox the latest Blu-Kindle Nano, breathe in that new-gadget smell, and honor your baby with VIP status in the gear phalanx. But one day the screen goes blank or the power button stops responding or a fine mist of vaporized metal wafts out of it. You rifle through the paperwork you preserved so carefully and locate the warranty—which expired last week.
There is no deeper pain for a gadget freak. This technological Murphy's Law is a cliché, partly because of standard business practices and partly because of psychology. Seriously.
jeudi 16 avril 2009
Animal prints
Ne dites pas panthère, zèbre, tigre ou vache, dites Animal Print, c'est mode.
Et il n'est jamais trop tôt pour commencer :
Ceci est un gâteau d'anniversaire...
Dans les chaussures on peut boire le champagne, si on tient à être résolument décadent.
Le rideau de douche, un grand classique. Plus bas oui c'est bien un trombone à coulisse, j'en vois qui sont jalouses...
Ces faux ongles exercent sur moi je dois dire une fascination morbide...
Si c'est encore too much, une petite touche dans les toilettes, ou dans la cabane du jardin peut-être ?
Et il n'est jamais trop tôt pour commencer :
Bien sûr en commençant si jeune, on risque de sombrer dans l'excès plus tard...
Si les tigres vous donnent des cauchemars au plumard, voici d'autres options ...
Ceci est un gâteau d'anniversaire...
Dans les chaussures on peut boire le champagne, si on tient à être résolument décadent.
Le rideau de douche, un grand classique. Plus bas oui c'est bien un trombone à coulisse, j'en vois qui sont jalouses...
Ces faux ongles exercent sur moi je dois dire une fascination morbide...
Je dois confesser qu'on m'a vue dans ce genre de collants...
...mais pas dans ce genre de chapeau qu'il faut réserver pour un voyage au Texas en compagnie de Paris Hilton.
On ne dira jamais assez combien Pedro Almodovar a fait pour la réhabilitation dans la coolitude de l'animal print ringard. Pour les femmes, le caniche assorti à la valise est un must.
Pour les hommes, l'indispensable panoplie en peluche du chauffeur de taxi mambo de Mujeres al Borde de un Ataque de Nervios.
...mais pas dans ce genre de chapeau qu'il faut réserver pour un voyage au Texas en compagnie de Paris Hilton.
On ne dira jamais assez combien Pedro Almodovar a fait pour la réhabilitation dans la coolitude de l'animal print ringard. Pour les femmes, le caniche assorti à la valise est un must.
Pour les hommes, l'indispensable panoplie en peluche du chauffeur de taxi mambo de Mujeres al Borde de un Ataque de Nervios.
Si c'est encore too much, une petite touche dans les toilettes, ou dans la cabane du jardin peut-être ?
Animal prints II
Vous croyiez en avoir fini avec les Animal Prints ? Que nenni mon propos est à peine effleuré...
Certains ont tendance à penser que les Animal Prints donnent une image, hem, disons coquine.
Je ne vois pas du tout où ils vont chercher ça ...
Je ne vois pas du tout où ils vont chercher ça ...
En réalité il y a toutes sortes de styles possibles.
Il y a le style dame chic quoique légèrement délurée (Gianni Versace),
le style fabulous,
et le style franchement pouf...
Il ne faut pas en porter trop à la fois (Sharon Stone).
Mais il ne faut pas non plus en porter trop peu...
Le prix de l'horreur absolue : animal print tattoo. Yorg !
En général le mélange de l'animal print avec un autre motif ça tue.
Quoique le spécialiste du genre précisément soit Roberto Cavalli, qui s'en sort très bien (mon pantalon favori c'est lui !).
Certains disent que too much is not enough...
Well I don't know... (Christian Dior 2009)
J'ai gardé le meilleur pour la fin.
J'ai gardé le meilleur pour la fin.
Christian Louboutin 2009, poulain imprimé et corde, 750 Euros (les deux).
Be still my heart...