Il y avait longtemps que je ne m'étais point adonnée à mon penchant pour le Al Gore hero worship.
Il passe son temps à s'engueuler avec les élus du congrès ces temps-ci, Nancy Pelosi herself poste les meilleurs morceaux sur Youtube et le public adore.
Listen to that voice, oh my Darwin ! I'm falling in love again !
Al mort de rire :
Al on Bernie Madoff :
Al goes messianic* : le grand discours à Washington, 18 juillet 2008, avec un bon son pour changer.
"Ladies and Gentlemen, there are times in the history of our nation, when our very way of life depends upon dispelling illusions, and awakening to the challenge of a present danger. In such moments we are called upon to move quickly and boldly and shake off complacency, throw aside old habits and rise clear-eyed and alert to the necessity of making big changes.
Those who, for whatever reason, refuse to do their part in such times must either be persuaded to join the effort or asked to step aside.
This is such a moment. The survival of the United States of America as we know it is at risk, and even more, if more should be required, the future of human civilization is at stake.
I do not remember a time in our country when so many things seem to be going so wrong simultaneously... " (2:27 > 3:27)
* Je ne suis pas la seule à l'avoir remarqué :
Al Gore, le Messie - par François-Guillaume Lorrain - Le Point - 14 mai 2009
vendredi 29 mai 2009
mardi 26 mai 2009
MacDo et les préférences nationales
Chers amis macrobioticoïdes n'allez pas croire que je cantine chez MacDonalds pendant que vous ne me voyez pas. Loin de moi cette idée. Je confesserai cependant que, attirée par la publicité dehors, je suis entrée dans un MacDo de Copacabana pour faire l'achat de cet objet afin de pouvoir le photographier.
Observons de plus près : oui, c'est bien de l'eau de coco, pilier de la chaîne alimentaire brésilienne, avec le guarana. On voit écrit en-dessous : industria brasileira. Merci pour elle. Notons qu'il serait plus difficile de produire de l'eau de coco dans l'Illinois, je présume.
Qui a dit que MacDo ne respectait pas les traditions locales ? Et à quand le petit blanc sec dans les MacDo du Boul'Mich ? MacDo vend-il du maté en Uruguay ? De la provoleta en Argentine ? Zut ! J'ai oublié de regarder...
Certes cette agua de coco doit être fort dégueulasse, je ne sais pas, je ne l'ai pas goûtée, je ne suis pas fan de l'eau de coco pour commencer, elle est dans le frigo et la date de validité est décembre 2009 tant elle est désinfectée, pasteurisée, stérilisée, upérisée, tetra-packisée, en un mot yanquisée. Car dans l'expression "industria brasileira" le mot important est "industria". En effet plus industriel tu meurs.
Voyez où je veux en venir : j'ai dit que j'avais acquis l'objet ci-dessus dans un MacDo de Copacabana. Or, la photo ci à gauche est précisément prise sur la plage de Copacabana, à 150 mètres de là.
Je pose la question : pourquoi acheter de l'eau de coco de MacDo quand on a à 150 mètres la vraie noix de coco fraîche, le bruit (et la frayeur) du coup de machette, le sourire du vendeur, la pulpe de ladite noix de coco, la chaleur du sable sous les pieds, du soleil sur la tête et le parfum entêtant de l'huile d'Aloe Vera sur les corps alanguis ? Pour trois fois moins cher, évidemment.
Il faut avoir perdu sa p. de race, voila pourquoi.
Conclusion, on pourrait croire que c'est sympa de la part de MacDo de consentir à quelques préférences nationales, mais en réalité c'est stupide, il serait beaucoup plus rigolo de vendre de l'eau de coco à Moscou, des blinis à Buenos Aires, du maté à Copenhague et du jus d'airelles sur le Boul'Mich...
Observons de plus près : oui, c'est bien de l'eau de coco, pilier de la chaîne alimentaire brésilienne, avec le guarana. On voit écrit en-dessous : industria brasileira. Merci pour elle. Notons qu'il serait plus difficile de produire de l'eau de coco dans l'Illinois, je présume.
Qui a dit que MacDo ne respectait pas les traditions locales ? Et à quand le petit blanc sec dans les MacDo du Boul'Mich ? MacDo vend-il du maté en Uruguay ? De la provoleta en Argentine ? Zut ! J'ai oublié de regarder...
Certes cette agua de coco doit être fort dégueulasse, je ne sais pas, je ne l'ai pas goûtée, je ne suis pas fan de l'eau de coco pour commencer, elle est dans le frigo et la date de validité est décembre 2009 tant elle est désinfectée, pasteurisée, stérilisée, upérisée, tetra-packisée, en un mot yanquisée. Car dans l'expression "industria brasileira" le mot important est "industria". En effet plus industriel tu meurs.
Voyez où je veux en venir : j'ai dit que j'avais acquis l'objet ci-dessus dans un MacDo de Copacabana. Or, la photo ci à gauche est précisément prise sur la plage de Copacabana, à 150 mètres de là.
Je pose la question : pourquoi acheter de l'eau de coco de MacDo quand on a à 150 mètres la vraie noix de coco fraîche, le bruit (et la frayeur) du coup de machette, le sourire du vendeur, la pulpe de ladite noix de coco, la chaleur du sable sous les pieds, du soleil sur la tête et le parfum entêtant de l'huile d'Aloe Vera sur les corps alanguis ? Pour trois fois moins cher, évidemment.
Il faut avoir perdu sa p. de race, voila pourquoi.
Conclusion, on pourrait croire que c'est sympa de la part de MacDo de consentir à quelques préférences nationales, mais en réalité c'est stupide, il serait beaucoup plus rigolo de vendre de l'eau de coco à Moscou, des blinis à Buenos Aires, du maté à Copenhague et du jus d'airelles sur le Boul'Mich...
dimanche 10 mai 2009
Caetano un jour, Caetano toujours
Grande version de "Eu Sou Neguinha ?", sortie en 1987 sur l'album Caetano.
Caetano Veloso au Canecão de Rio de Janeiro le 9 mai 2009, oui, hier.
Caetano Veloso au Canecão de Rio de Janeiro le 9 mai 2009, oui, hier.
samedi 9 mai 2009
Monumentos da bossa nova : Você e eu
Musica : Carlos Lyra
Letra : Vinícius de Moraes
Podem me chamar e me pedir e me rogar
E podem mesmo falar mal
Ficar de mal que não faz mal
Podem preparar milhões de festas ao luar
Que eu não vou ir, melhor nem pedir
Eu não vou ir, não quero ir
E também podem me brigar
Até sorrir, até chorar
E podem mesmo imaginar o que melhor lhes parecer
Podem espalhar que eu estou cansado de viver
E que é uma pena para quem me conheceu
Eu sou mais você e eu
Belle version de Carlos Lyra et Paul Winter. (Les images pénibles n'ont rien à voir.)
Version familiale : la fille de Carlos Lyra, Kay, qui se débrouille pas mal,
mais son père vient à la rescousse.
Version Carnegie Hall, Antonio Carlos Jobim.
Version bizarre de Nara Leão : l'orchestration est complètement kitsch mais la vidéo est un hommage triste aux amis disparus, Tom et Vinicius.
Traduction en anglais pas mal du tout :
Let them call for me
And let them all
Reach out for me
And let them brawl
And shout and swear
Or cut me out
That I don’t care
What if they invite
To all those parties
By moonlight
And all those shows
I don’t want to know
How fair or square
If I don’t go
And let them also
Call me vile
For they can cry
And they can smile
Or let them send me
To exile
And think whatever
It may be
Let them spread the word
That I’ve just had it
With this world
And it’s a shame
For those who claim
That I was free
I am all for you and me
Letra : Vinícius de Moraes
Podem me chamar e me pedir e me rogar
E podem mesmo falar mal
Ficar de mal que não faz mal
Podem preparar milhões de festas ao luar
Que eu não vou ir, melhor nem pedir
Eu não vou ir, não quero ir
E também podem me brigar
Até sorrir, até chorar
E podem mesmo imaginar o que melhor lhes parecer
Podem espalhar que eu estou cansado de viver
E que é uma pena para quem me conheceu
Eu sou mais você e eu
Belle version de Carlos Lyra et Paul Winter. (Les images pénibles n'ont rien à voir.)
Version familiale : la fille de Carlos Lyra, Kay, qui se débrouille pas mal,
mais son père vient à la rescousse.
Version Carnegie Hall, Antonio Carlos Jobim.
Version bizarre de Nara Leão : l'orchestration est complètement kitsch mais la vidéo est un hommage triste aux amis disparus, Tom et Vinicius.
Traduction en anglais pas mal du tout :
Let them call for me
And let them all
Reach out for me
And let them brawl
And shout and swear
Or cut me out
That I don’t care
What if they invite
To all those parties
By moonlight
And all those shows
I don’t want to know
How fair or square
If I don’t go
And let them also
Call me vile
For they can cry
And they can smile
Or let them send me
To exile
And think whatever
It may be
Let them spread the word
That I’ve just had it
With this world
And it’s a shame
For those who claim
That I was free
I am all for you and me
mardi 5 mai 2009
The Motivator : advanced studies
Pour les véritables pros du je sais même pas comment ça s'appelle, de la webmaestria, du dessin sur l'ordinateur quoi, il y a des collectionneurs de Demotivational Posters dans le style originel des années 50...
Ceci devrait se trouver à la fin de l'article précédent.
C'est un afterthought, un Post Scriptum, un codicille, un épilogue, comme vous voudrez.
C'est juste que j'ai vraiment la flemme de niquer toute la mise en page du Motivator pour si peu...
The Motivator !
The Motivator, la plus belle invention depuis l'ardoise magique !
Les Etats-Uniens dans leur candeur ont inventé ce qui s'appelle les "Motivational Posters". Une photo et un slogan inspirants pour offrir à vos collègues, votre patron ou votre petite nièce qui s'entraîne pour le championnat de patinage artistique à Duluth.
Moi j'en ai un vieux en métal d'un aérodrome avec un dessin d'avion qui se crashe, et qui dit : "CONSIDER" et en-dessous "the risk of being careless in your work." Je l'adore.
So where's the beef ? me direz-vous.
J'y viens : les petits rigolos, qui sont des millions, n'ont pas tardé à inventer le Demotivational Poster.
La règle du jeu : Ironie, provocation, mauvais goût, cynisme, obscénité, ensemble ou séparément.
Le Motivator vous permet de fabriquer, visionner, et sauvegarder une image en quinze secondes environ. Et de recommencer autant de fois que vous souhaitez !
Je vous le dis, ces gens de Motivator sont des bienfaiteurs de l'humanité. Ou alors de flamboyants pervers qui savent très bien à quoi sert leur site. Ou les deux. Dans tous les cas : respect !
Voici ma collection (et croyez-moi quand on voit ce qu'on voit elle est super soft).
C'est tellement facile à faire que c'est plus rapide de les fabriquer soi-même que de les chercher sur le web !
Puisez dans les infinies ressources créatives de votre méchanceté. Défoulez-vous "en trois clics", comme dit la pub de votre centre des impôts.
Bien sûr on peut s'en servir pour encadrer la photo de sa petite nièce de Duluth (ANITA is so cute in her new pink dress) ou de son ex (NICK you can rot in Hell, you Bastard) mais c'est beaucoup moins rigolo tout de suite.
But beware : l'attention span du websurfer étant largement inférieur à celui de, say, la drosophile, lorsque de loin il voit ce cadre noir, il s'attend déjà à rigoler, ou au moins à sourire.
Si vous lui mettez un message sérieux, they gonna hate your guts, man !
Le site permet de modifier les couleurs et les fontes. Mais les véritables puristes n'acceptent qu'un texte, et même un seul mot en grand, une phrase en petit, toujours en blanc sur fond noir.
Par exception, j'ai utilisé des fioritures qui en quelque sorte servent le propos...
Il y a une police "Comic Book" qui est vraiment sympa, vous n'avez qu'à aller voir.
En français c'est déjà beaucoup plus difficile d'être drôle, il faut bien reconnaître...
Mais tout le monde collectionne dans un coin de son ordinateur des images significatives ou débiles (voire pornographiques) qui n'ont jamais servi à rien.
C'est le moment de les recycler.
Vous reconnaissez la photo ? Sinon c'est que vous n'êtes pas assez assidus dans la lecture de ce blog. Rendez-vous deux cases en-dessous : 28 avril 2009.
Si vous êtes assidu et plein d'éthique comme moi, vous vous demanderez : qu'en pense l'auteur de la photo ?
A cela je répondrais par la même photo avec comme légende COPYRIGHT is for Sissies.
Si je pouvais placer deux photos côte à côte sans foutre en l'air toute ma mise en page sur ce p. de Blogger de m. Si ça continue il va falloir que ça cesse, je vais finir par apprendre le html... Mais ne nous égarons pas.
Je suis assez fière de celui-ci, if I may say so myself.
Je pense qu'il a de l'avenir quelque part...
Voilà, MissCelaNeus attend vos contributions !
Also : personalized Demotivational (or even Motivational) Posters available upon request...
* Merci à Eugène Zéro pour le tuyau !
** Pour les lecteurs assidus et munis d'une vue perçante ou de bonnes lunettes, le texte qui est dans le livre qui est dans le Motivator qui est dans la première photo c'est du Lorem Ipsum.