Le carnaval commence après-demain : les musiciens se mettent en jambe, les buveurs aussi.
Nous nous rendons au Sobrenatural, petit restau de Santa Teresa qui n'a rien de surnaturel, à part la qualité de sa moqueca de peixe. Les fenêtres sont en forme de bondinho :
En arrivant nous avons l'agréable surprise de trouver Paulinho Sete Cordas, maître sambista, en train de faire un petit concert entre amis.
Paulinho Sete Cordas s'appelle ainsi parce que sa guitare a sept cordes au lieu de six. Si vous ne me croyez pas, comptez vous-même.
Une charmante soirée et une musique un peu plus raffinée avant de plonger dans le bruit des sambas de carnaval. Evidemment, ça manque de son sur ce blog.
A gauche, joueur de cavaquinho. A droite, danseuse admiratrice... Paulinho donne le rythme en tapant tout simplement sur une bouteille de pinard avec une petite cuillère, comme font toujours vos voisins pénibles dans les piano-bars, mais avec beaucoup plus de talent. Comme quoi il n'y a pas besoin de 50 instruments pour jouer du samba do enredo.
allez, faut bien que quelqu'un le dise, donc ce sera moi (encore un commentaire navrant, donc, je suis définitivement repérée): et toi, Miss, t'as mis quoi comme masque? Comme tu dirais toi-même,sauf que plus à propos et dans des circonstances plus nobles: "inquiring minds want to know!"
RépondreSupprimer(and see, hein)