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jeudi 28 février 2013

The origin of spam

En ces temps de malbouffe, peu de gens se souviennent ou savent que SPAM (en majuscules) est une marque de jambon cuit dégueulasse en boîte qui fit le tour du monde dans le paquetage des GIs pendant la seconde guerre mondiale, tout comme le corned beef.

SPAM est une contraction de "spiced ham", l'invention géniale de la compagnie Hormel Foods Corporation, fondée en 1891 par un certain George Hormel dans le Minnesota, et toujours cotée à la bourse de New York, N°327 dans le classement Fortune 500 des entreprises les plus riches des Zétats Zunis, merci pour elle.

Pour ceux que la longue et triste histoire de ce pilier de la junk food intéresse, ils peuvent la lire (en anglais) dans Mother Jones.

Bien sûr le SPAM n'est pas du jambon, mais il y a du porc dedans, c'est à peu près sûr, car de nombreux témoins ont vu des tas de cochons rentrer dans l'usine de Austin, Minnesota, et personne ne les a jamais vus en ressortir vivants.

Les mauvaises langues disent qu'on trouve dans 100 grammes de SPAM 27g de graisse et 29g d'eau, sans compter beaucoup trop de sel.

A cause de la façon répugnante dont est préparée cette... denrée, les petits rigolos ont proposé de nombreuses autres significations de SPAM, telles que "Specially Processed Army Meat", "Synthetically Produced Artificial Meat", "Some Parts Are Meat", "Someone's Pigs Are Missing", or "Stuff Posing As Meat".

But let's get to the point, vayamos al grano et rendons-nous en Grande-Bretagne, en 1973.
Agacés par une publicité radiophonique pour le SPAM dont le slogan était "SPAM ! SPAM ! SPAM ! SPAM !", ces géants de la culture du XXème siècle que furent les Monty Pythons commirent le sketch ci-dessous :


The rest is history : dans les années 80, les ancêtres des geeks, qui connaissaient par coeur tous les sketchs du Monty Python Flying Circus, utilisaient des lignes répétant des centaines de fois le mot SPAM pour occuper l'espace dans les premiers groupes de discussion, pour énerver ou pousser dehors les newbies, jusqu'à ce que cette technique qui s'appelait auparavant flooding ou trashing,  finisse par être appelée spamming.

On utilise même le mot "ham", par opposition à "spam", pour désigner un message légitime ou pertinent...

La nouvelle définition de spam fut ajoutée en 1998 par le New Oxford Dictionnary of English : "Irrelevant or inappropriate messages sent on the Internet to a large number of newsgroups or users."
Les Monty Pythons ont l'honneur d'être cités dans la partie étymologie.


Sources : Wikipédia
Urban dictionary
http://letourduweb.fr
http://www.hoovers.com
http://nutritiondata.self.com/facts/sausages-and-luncheon-meats




samedi 28 janvier 2012

There, I said it.


You like my blog ?
It is completely free of any bloody copyright.
(except from the ones I have lavishly infringed)
And it will remain that way.

So fuck you Hadopi, Sopa, Pipa, Acta, and the horses you came riding on.

vendredi 14 octobre 2011

Bonne nouvelle pour les blogueurs français

Bravo à M. Bardet, qui après avoir été condamné en première instance et en appel, s'est obstiné jusqu'à voir la Cour de Cassation lui donner raison, et juger que les abus de la liberté d'expression ne peuvent être réprimés que par la loi de 1881 sur la liberté de la presse. Cette règle s'applique à tout moyen de communication au public par voie électronique, même si l'auteur est anonyme.

Reste à étudier la loi sur la liberté de la presse, avant de dire complètement n'importe quoi...

L'histoire :

Les faits remontent à la dernière campagne pour les élections municipales. Un internaute s'amusait alors à tourner en dérision la politique de Serge Grouard, maire (UMP) d'Orléans et député du Loiret, sur un blog baptisé"Les amis de Serge Grouard". Le site en question était anonyme et n'indiquait pas l'identité de son auteur. L'élu local n'a pas vraiment goûté cet humour. À son initiative, une expertise a été menée pour découvrir quelle personne se cachait derrière ce blog. L'enquête a permis de remonter jusqu'à Antoine Bardet, qui figurait sur une liste électorale de gauche aux municipales.

Le maire lui a demandé réparation en justice.

Une procédure au civil

Serge Grouard demandait des dommages et intérêts, la fermeture du blog litigieux et la publication de la décision sur le blog sur le fondement de l'article 1382 du code civil, base de la responsabilité civile, qui dispose que "tout fait quelconque de l'homme, qui cause à autrui un dommage, oblige celui par la faute duquel il est arrivé, à le réparer".

Il a obtenu gain de cause à deux reprises. En octobre 2008, l'internaute plaisantin a été condamné à lui verser 7 400 euros en guise de réparation du préjudice subi. En mars 2010, la cour d'appel d'Orléans a tranché dans le même sens, estimant que les écrits cherchaient effectivement à discréditer M. Grouard auprès de ses électeurs.

Mais la Cour de cassation n'a pas rejoint ces avis.

Une situation relevant de la liberté de la presse

Elle considère qu'il y a eu erreur sur le texte appliqué. Selon elle, la disposition pertinente en la matière n'était pas l'article 1382 du code civil. En effet, l'arrêt rappelle que "les abus de la liberté d'expression ne peuvent être réprimés que par la loi du 29 juillet 1881" sur la liberté de la presse, qui met en place un régime procédural particulier, dérogeant au droit commun.

Cette jurisprudence, qui n'est pas nouvelle, se fonde sur une loi de 2004(2) qui étend les dispositions de la loi sur la liberté de la presse à "tout moyen de communication au public par voie électronique" ce qui inclut bien sûr les blogs.

La cour d'appel avait refusé de faire bénéficier le blogueur des avantages de cette loi car, selon elle, s'il y avait bien volonté de discréditer le maire, il n'y avait pour autant ni injure ni diffamation, qui sont les infractions règlementées par ladite loi. Elle considérait également que M. Bardet ne pouvait pas invoquer les avantages de la loi sur la liberté de la presse sans se plier à ses devoirs, qui sont de s'indentifier formellement aux yeux du public.

La Cour de cassation, et c'est l'apport en droit de cette décision, considère qu'à partir du moment où il y a abus de la liberté d'expression sur un blog, c'est la loi du 29 juillet 1881 qui doit être appliquée, que l'auteur soit identifiable immédiatement sur sa publication ou non, que l'injure et la diffamation soient caractérisées ou non.



Pour les plaideurs, voici l'arrêt (lapidaire) de la Cour.



Arrêt n° 904 du 6 octobre 2011 (10-18.142) - Cour de cassation - Première chambre civile

http://www.courdecassation.fr/jurisprudence_2/premiere_chambre_civile_568/904_6_21187.html


Cassation sans renvoi


Demandeur(s) : M. Antoine X...
Défendeur(s) M. Serge Y...

Sur le moyen unique, pris en ses deuxième et troisième branches :
Vu l’article 29 de la loi du 29 juillet 1881 ;
Attendu que reprochant à M. X... d’être l’auteur d’un blog le dénigrant, M. Y..., agissant tant en son nom propre qu’en ses qualités de maire d’O... et de député du L..., l’a assigné en référé, sur le fondement de l’article 1382 du code civil, en paiement de dommages intérêts, fermeture du blog litigieux et publication de la décision ; que l’arrêt attaqué a accueilli cette demande ;
Attendu que pour rejeter le moyen de défense de M. X... tendant à l’application aux faits litigieux des dispositions de la loi du 29 juillet 1881, l’arrêt attaqué énonce que le contenu du blog de M. X..., qui a agi de façon anonyme et sous une présentation trompeuse, cherche effectivement à discréditer M. Y... auprès des électeurs, mais que cette entreprise ne repose que sur une présentation générale le tournant en ridicule à travers le prisme caricatural d’une vision orientée et partiale de sa politique locale ou de sa personnalité sans imputer spécialement au maire, ou au candidat, de faits précis de nature à porter, par eux-mêmes, atteinte à son honneur ou à sa considération ;
Qu’en statuant ainsi alors que dans son assignation M. Y... reprochait à M. X... de l’avoir dénigré dans des termes de nature à lui causer un préjudice et que les abus de la liberté d’expression ne peuvent être réprimés que par la loi du 29 juillet 1881 la cour d’appel a violé le texte susvisé ;
Et attendu que conformément à l’article 411 3, alinéa 2, du code de l’organisation judiciaire, la Cour de cassation est en mesure de mettre fin au litige en appliquant la règle de droit appropriée ;
PAR CES MOTIFS, et sans qu’il y ait lieu de statuer sur les autres branches du moyen :
CASSE ET ANNULE, dans toutes ses dispositions, l’arrêt rendu le 22 mars 2010, entre les parties, par la cour d’appel d’ Orléans ;
DIT n’y avoir lieu à renvoi ;
Déclare l’action prescrite

Président : M. Charruault
Rapporteur : Mme Crédeville, conseiller
Avocat général : M. Domingo
Avocat(s) : Me Spinosi ; SCP Barthélemy, Matuchansky et Vexliard


samedi 2 juillet 2011

VARIAE

Une publicité absolument gratuite pour un fellow-blogger jeune mais perspicace, qui glose sur la politique (française) et la communication avec discernement, ce qui n'est pas si courant, et sans fautes, ce qui est carrément très rare.
Ses analyses sont fines et ses raisonnements somme toute excellents, à mon avis.

En plus il s'appelle VARIAE, ce qui est un genre de Miscellanea, quelque part.

En guise d'échantillon, cet article sur le Plus du Nouvel Observateur, et plus généralement la récupération des bloggers par les titres de presse, qui reflète exactement le fond de ma pensée : http://www.variae.com/blogueurs-au-kilo/
Le Nouvel Obs nous propose "une expérience inédite" dont "l'objectif est de mettre en valeur les talents et les richesses du web, en vous faisant participer."

Le Nouvel Obs est trop bon. Pourquoi ne pas nous faire participer à l'extraction du charbon au fond de la mine, tant qu'on y est ? Ce qui m'étonne, c'est que l'on ne nous fasse pas payer pour participer à cette expérience inédite...



samedi 24 juillet 2010

My Scary Azeri sister

Scary Azeri is certainly Azeri but she is not scary. She lives in Great Britain, this inexhaustibly weird country, where she finds herself amused, puzzled, inspired by every little thing and writes wittingly about it.
She is also slightly dumbfounded by the number of people insisting that they have a religion or that there is a God. In her Sovietic youth, as she puts it, she was told "Religion is the opiate of the people".
This reminds me of the story of the dyslexic insomniac who spends his nights awake wondering whether there is a Dog. I think it comes from David Foster Wallace's book Infinite Jest. Anyway...


I know too well this particular feeling of confusion and disappointment produced by suddenly discovering that what we believed to be a bunch of freaks are actually the vast majority. My youth was not Sovietic, but it was French, and I was raised believing that religion was a cultural phenomenon belonging to the past, like horse-drawn carriages and drawbridges.
Alas, my dear Azeri sister, we've been deceived...


http://scaryazeri.blogspot.com/
http://scaryazeri.blogspot.com/2009/07/there-is-probably-no-god.html
http://www.gallup.com/poll/114211/Alabamians-Iranians-Common.aspx
http://en.wikipedia.org/wiki/Religion_in_France

mardi 13 juillet 2010

Qu'est-ce qu'un blog ?

Notre Ministère de la Kultur voudrait nous faire remplacer le mot "blog" par "bloc-notes". N'importe quoi.
Mais au fait, d'où vient le mot "blog" ?

Un log, c'est un journal de bord, un registre. Concrètement un cahier où une ou plusieurs personnes écrivent ce qu'elles ont à dire à intervalles réguliers en indiquant la date.

Comme dans la Marine ; un jour un capitaine de navire écrivit dans le journal de bord : "Hier le second était îvre." Quand ce fut son tour de tenir le journal de bord, le second écrivit : "Ce matin le capitaine était sobre."

De la même façon, on signe un registre avec le jour et l'heure lorsqu'on entre dans un périmètre surveillé ou commence une tâche réglementée. D'où l'expression : to log in.

Or donc "blog" est une abréviation de "weblog", ou journal tenu sur le web, pardon, sur la toile. Plus exactement c'est une aphérèse.
Une aphérèse consiste à raccourcir un mot en enlevant le début plutôt que la fin. C'est une chose qui arrive lorsque le début du mot n'est pas dispo parce qu'il signifie déjà autre chose. Par exemple, le bus, le car, le blog, les Ricains (encore que les Amers auraient eu leur charme. D'ailleurs à ce propos je propose de remplacer les Ricains par les Zuniens). En anglais on dit maintenant bot pour robot.

Les aphérèses sont infiniment plus rares que les abréviations normales, et j'en fais collection. C'est pas cher, et ça tient pas beaucoup de place. C'est comme les hapax...

Mais ne nous égarons pas. Un blog ne sera jamais un bloc-notes ni un journal sur la toile pour une raison simple, c'est qu'il n'a qu'une syllabe. C'est parce que l'anglais est formé majoritairement de mots unisyllabiques qu'il est et restera maître du monde, et de la toile. L'anglais économise du temps et de l'espace.

On peut organiser des courses de mots en comptant les syllabes : Fast ! Quick ! Schnell ! Vite ! Rápido ! L'espagnol est déjà en rade...

Prenons les pitoyables suggestions de francisation du vocabulaire de l'internet, dans cet article de blog, justement.
Tease = aguichage : 1 à 3. Buzz = bouche à oreille : 1 à 4. World Wide Web = toile d'araignée mondiale : 3 à 6.
(World Wide Web à une autre particularité : c'est la seule expression dont l'acronyme WWW est plus long à prononcer que l'original...)

La plus écrasante défaite à la course des mots que je connaisse se trouve dans le métro, entre l'anglais et l'espagnol.
Lorsque la station est en courbe, et qu'il convient d'inviter les passagers à ne pas tomber dans le trou entre le train et le quai, une voix suave d'hôtesse de l'air vous débite dans le métro de Madrid le discours suivant : "A la parada del tren, tenga cuidado de no introducir el pié entre coche y andén." Soient 27 syllabes. Et je ne compte pas la pause élégante, sans doute due au hiatus, entre "pié" et "entre".
A New York, une grosse voix grave tonne : "Mind the gap !"

Beaucoup plus efficace, mais beaucoup moins érotique. Ce doit être ça le choc des civilisations...

lundi 3 août 2009

I'M FREE !!!

I'M FREE !!











I'm free to sleep or not, to lie or jump, to live or die, to do, to say, to write whatever the fuck I want.

Aaaah... Ca fait du bien...

samedi 6 juin 2009

Latest News

Communiqué

Chers amis et nombreux lecteurs qui se comptent sur plusieurs doigts d'une main :
dans la perspective de l'abolition de ses propres privilèges dans la nuit du 4 août prochain, MissCelaNeus a décidé de lever l'embargo sur ses élucubrations et vaticinations.
Il est désormais possible de communiquer l'adresse de ce blog à la terre entière et à vos amis des autres endroits de la galaxie, de le publier sur internet, d'en parler au bistro et de faire ce que vous voudrez, go on, see if I care !
Je l'ai donc listé sur Google, twitté et sharé sur all there is to share, et advienne que voudra !
MissCelaNeus est également fière d'être perchée sur le mur de Rue89.

lundi 15 septembre 2008

DON'T PANIC !

J'emprunte encore à mon cher guide du routard intergalactique : pas de panique ! C'est ce qui est écrit sur la couverture du guide "in large and friendly letters". C'est ce que je me dis tous les matins en me levant (péniblement).
Et bien que je me sente encore plutôt comme Marvin the Paranoid Android, je tiens à remercier le nombre incalculable de mes lecteurs (au moins 5 ou 6 !) pour leur soutien et à les rassurer sur ma santé. Je sens que si ça continue et si tout va bien, et si aucune autre catastrophe n'arrive d'ici là, j'aurai bientôt assez de cervelle décongelée pour m'efforcer de reprendre mes activités éditoriales. Faudra pas attendre des étincelles, rapport au fait que les ISRS (inhibiteurs sélectifs de la recapture de la sérotonine) ne sont pas connus pour galvaniser l'inspiration.

mardi 25 mars 2008

Résurrection

Welcome back !
Mon ordinateur n'était pas tout-à-fait mort, seulement un peu dans le coma, qué susto !
Mais mon cher et fidèle informaticien, la prunelle de mes yeux, a immédiatement (et virtuellement) volé à mon secours par-delà océans, montagnes, tempêtes de neige et orages tropicaux, pour procéder à sa réanimation avec une risible facilité.
Grâces lui soient rendues ici publiquement (public réduit mais choisi).

jeudi 20 mars 2008

And That's All (for the moment) Folks !


Mon ordinateur est mort. My computer is dead. Mi ordenador esta muerto. Zut ! (Fuck ! Mierda !)
Moi je vais bien mais je préviens les trois ou quatre lecteurs qui pourraient s'inquiéter de mon manque soudain de communication...