Chers amis macrobioticoïdes n'allez pas croire que je cantine chez MacDonalds pendant que vous ne me voyez pas. Loin de moi cette idée. Je confesserai cependant que, attirée par la publicité dehors, je suis entrée dans un MacDo de Copacabana pour faire l'achat de cet objet afin de pouvoir le photographier.
Observons de plus près : oui, c'est bien de l'eau de coco, pilier de la chaîne alimentaire brésilienne, avec le guarana. On voit écrit en-dessous : industria brasileira. Merci pour elle. Notons qu'il serait plus difficile de produire de l'eau de coco dans l'Illinois, je présume.
Qui a dit que MacDo ne respectait pas les traditions locales ? Et à quand le petit blanc sec dans les MacDo du Boul'Mich ? MacDo vend-il du maté en Uruguay ? De la provoleta en Argentine ? Zut ! J'ai oublié de regarder...
Certes cette agua de coco doit être fort dégueulasse, je ne sais pas, je ne l'ai pas goûtée, je ne suis pas fan de l'eau de coco pour commencer, elle est dans le frigo et la date de validité est décembre 2009 tant elle est désinfectée, pasteurisée, stérilisée, upérisée, tetra-packisée, en un mot yanquisée. Car dans l'expression "industria brasileira" le mot important est "industria". En effet plus industriel tu meurs.
Voyez où je veux en venir : j'ai dit que j'avais acquis l'objet ci-dessus dans un MacDo de Copacabana. Or, la photo ci à gauche est précisément prise sur la plage de Copacabana, à 150 mètres de là.
Je pose la question : pourquoi acheter de l'eau de coco de MacDo quand on a à 150 mètres la vraie noix de coco fraîche, le bruit (et la frayeur) du coup de machette, le sourire du vendeur, la pulpe de ladite noix de coco, la chaleur du sable sous les pieds, du soleil sur la tête et le parfum entêtant de l'huile d'Aloe Vera sur les corps alanguis ? Pour trois fois moins cher, évidemment.
Il faut avoir perdu sa p. de race, voila pourquoi.
Conclusion, on pourrait croire que c'est sympa de la part de MacDo de consentir à quelques préférences nationales, mais en réalité c'est stupide, il serait beaucoup plus rigolo de vendre de l'eau de coco à Moscou, des blinis à Buenos Aires, du maté à Copenhague et du jus d'airelles sur le Boul'Mich...
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