vendredi 14 mars 2008
Colibris
Après plusieurs jours de pluie battante et continue (ce sont les eaux de mars, aguas de Março) à la première éclaircie tous les oiseaux ressortent de leurs nids, et particulièrement les colibris.
Il n'y a rien de plus magique. Ce sont des apparitions fugitives car les colibris paraissent toujours très pressés. Ils me laissent toujours bouche bée.
Que dans une ville de douze millions d'habitants on puisse avoir des colibris comme voisins et pas seulement des rats et blattes ne cesse de me remplir d'émerveillement.
Les colibris, que l'on appelle aussi oiseaux-mouche, humming-birds en anglais, sont tout petits, mais très costauds. Les muscles forment plus d'un quart de leur (certes ridicule) masse corporelle.
Leurs ailes sont attachées au corps par une articulation de l'épaule qui leur permet de tourner presque à 180° au lieu de s'agiter bêtement de haut en bas comme celles des autres oiseaux.
Les colibris battent des ailes jusqu'à 75 fois par seconde, et tout ceci leur permet de faire du sur place, de monter et descendre, de voler en arrière et sur les côtés, bref dans toutes les directions.
La vitesse de déclenchement des appareils photo permet d'"arrêter" le vol des colibris et de voir leurs ailes fixes, mais à l'oeil nu leurs ailes sont toujours floues, comme celles des insectes.
Leurs ailes battent d'avant en arrière pour se maintenir au-dessus des fleurs. Ceux qui viennent sur ma terrasse paraissent noirs mais ont des reflets métalliques verts.
Ils ressemblent plutôt à ça, et sont un bonheur pour les yeux.
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